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Pour mettre ce plan en place, une reconnaissance sous le “statut d’entreprise en difficulté” doit être accordée. Cependant, il ne s’agit ni d’une restructuration, ni d’un plan de licenciement, cette reconnaissance, si elle est reçue, n’aura aucune conséquence pour les affiliés, ni sur les autres travailleurs. Ce type de mesure s’inscrit dans une saine gestion de la mutualité tout en veillant à maintenir et améliorer nos services aux affiliés ainsi qu’en garantissant le bien-être et de bonnes conditions de travail pour l’ensemble du personnel.

 

Dans un environnement où les missions des mutualités ne cessent de croître — réintégration des malades de longue durée, accompagnement social de plus en plus complexe, hausse du nombre de bénéficiaires de l’intervention majorée — les moyens octroyés par les autorités ne suivent pas assez. Depuis plus de dix ans, les mutualités font face à un sous-financement chronique, qui pèse sur l’ensemble du secteur.

 

Dans ce contexte, Solidaris a fait le choix d’une gestion prévoyante et maîtrisée. Le plan de départ volontaire proposé, via la concertation sociale avec les représentants syndicaux, pourrait concerner jusqu’à 137 collaborateurs, tous âgés de plus de 60 ans, sur les plus de deux mille employés par Solidaris Wallonie.

 

“Nous comprenons que cette annonce puisse susciter des interrogations. Mais l’agitation provoquée aujourd’hui relève davantage d’une tempête dans un verre d’eau. Solidaris continue de défendre un modèle de société juste et solidaire pour une santé accessible à tous et toutes. Et sa démarche n’a d’autre objectif que de pouvoir répondre au mieux à ses missions”, conclut Sarah de Liamchine, Présidente de Solidaris Wallonie.