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La Belgique, comme beaucoup d’autres pays d’Europe occidentale, a connu de grandes avancées en termes de reconnaissance aux femmes de droits égaux à ceux des hommes.

Cette égalité juridique, qui reconnaît enfin que les Droits de l’Homme sont aussi ceux des femmes, n’est cependant pas complète. Un travail important reste à accomplir…en matière de soins de santé notamment.

 

Hommes et femmes, égaux en santé ?

 

L’inégalité entre hommes et femmes persiste quant à l’accès aux soins de santé : en  2020, plus de la moitié des femmes ont renoncé au moins à un soin (52,6% contre 40,8% pour les hommes concernés). Le Baromètre « confiance et bien-être » de l’Institut Solidaris confirme également la lente dégradation des conditions de vie et le recul de l’indice bien-être, particulièrement marquant chez les femmes. En 2021, il n’avait jamais été aussi bas avec un indice bien-être à 50,2 points, soit une baisse de près de 9% depuis 2015.

 

Les familles monoparentales sont très durement touchées par le report de soins (60,5% concernées par au moins un report) alors qu’on sait que 80% d’entre elles ont, à leur tête, une femme. Le constat est plutôt alarmant puisqu’en Belgique les familles monoparentales représentent une famille sur quatre.

 

Parmi les domaines de soins les plus reportés pour raisons financières figurent les prestations chez les spécialistes (+12.2 points depuis 2015) ainsi que les soins de santé mentale (+10 points). Toutefois, les soins dentaires restent en tête du classement avec 30% de patients ayant reporté un soin.

 

Prendre en compte le sexe et le genre pour mieux soigner… une évidence !

 

Lutter contre les inégalités sociales en matière de santé est, aujourd’hui, un enjeu majeur. Au sein de celles-ci, les inégalités entre les femmes et les hommes dans l’accès aux soins et la prise en charge médicale constituent un sujet longtemps ignoré.

 

Les rapports de genre peuvent en effet avoir des conséquences déterminantes sur la façon de soigner et de se faire soigner. En effet, les codes sociaux liés aux genres féminin et masculin influencent l’expression des symptômes, le rapport au corps, le recours aux soins de la part des malades mais aussi l’interprétation des signes cliniques et la prise en charge des pathologies par les professionnels de santé.

 

Prenons l’exemple de l’infarctus du myocarde, sous-diagnostiqué chez les femmes, car considéré à tort comme une maladie d’hommes stressés au travail. Une femme qui se plaint de douleurs dans la poitrine se verra plus souvent prescrire des anxiolytiques, tandis qu’un homme sera dirigé vers un cardiologue.

 

Autre idée reçue est que l’ostéoporose serait une maladie de femmes ménopausées. Quasiment aucun homme n’a de traitement pour cette maladie alors qu’un tiers des fractures de la hanche est dû à l’ostéoporose chez les patients masculins.

 

Ces différences de santé entre homme et femme découlent parfois de facteurs biologiques (sexe), parfois de facteurs sociaux (genre), et souvent des deux conjointement, comme présenté à travers les deux exemples ci-dessus. La réduction de ces inégalités passe clairement par la prise en compte des interactions entre sexe et genre en termes de connaissances scientifiques, de prise en charge médicale, de traitement et de prévention.

 

Vous aussi vous voulez une approche plus genrée de la santé qui tienne compte des spécificités des femmes ?
Rejoignez-nous à la Marche mondiale des femmes, le 8 mars à Bruxelles.

 

Sources :
https://www.institut-solidaris.be/index.php/reportdesoinsdesante-2020/
https://www.institut-solidaris.be/index.php/barometre-confiance-bien-etre-2020-2/
https://www.femmesprevoyantes.be/themes/egalite/
https://www.haut-conseil-egalite.gouv.fr/IMG/pdf/rapport_sexe_genre_soigner-v9.pdf
Catherine VIDAL, « Biais de genre dans l’accès au soin : une préoccupation éthique », Revue française d’éthique appliquée 8 (2019/2), pp. 12-14.

Face à ces constats, Solidaris agit pour garantir l’accessibilité aux soins de santé pour toutes.

  • Solidaris est la seule mutualité à rembourser totalement les consultations chez un prestataire conventionné pour :

  • La médecine générale ;

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  • Les soins dentaires (visites annuelles, examen buccal annuel, détartrage) ;

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  • La gynécologie (à l’hôpital, en polyclinique et en cabinet privé) ;

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  • Plus de 20 spécialités médicales (anesthésie, chirurgie, neurochirurgie, gériatrie, gynécologie-obstétrique, ophtalmologie, ORL, urologie, orthopédie, stomatologie, dermatologie/dermato-vénérologie, médecine interne, pneumologie, gastro-entérologie, oncologie, pédiatrie, cardiologie, neurologie, psychiatrie/neuropsychiatrie, rhumatologie) à l’hôpital et dans les polycliniques hospitalières.

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